- Évaluation fonctionnelle
- analyse de la continence par remplissage d’un catalogue mictionnel
- quantification des pertes d’urines (nombre de protections par jour
- poids des pertes d’urines)
- mesure du débit urinaire
- mesure du résidu post-mictionnel.
- Examen endoscopique urétrovésical
- il permet de vérifier la perméabilité de l’urètre et de l’anastomose entre urètre et vessie ainsi que la qualité du muscle vésical.
- Examen urodynamique
- Il permet d’apprécier le fonctionnement de la vessie et la qualité du sphincter urétral.
Comment la traiter ?
- Rééducation périnéosphinctérienne
- Elle permet l’apprentissage des contractions pelvi-périnéales et peut être associée à une électrostimulation du sphincter pour en améliorer la contractilité.
- Cette rééducation est le premier traitement à proposer et peut être débutée à partir du deuxième mois après l’intervention. Ce n’est qu’après l’échec d’ une rééducation bien menée que l’on peut envisager d’autres modalités thérapeutiques.
- Pose d’une bandelette sous urétrale par voie trans-obturatrice.
- Il s’agit d’un soutènement de l’urètre par une bandelette synthétique posée par voie trans obturatrice avec un abord périnéal. Plusieurs types de bandelettes synthétiques existent actuellement.
- Cette bandelette est efficace dans les incontinences légères à modérées avec 75% à 85% de bons résultats selon les publications.
- Pose de ballons périurétraux
- Il s’agit de la mise en place autour de l’urètre de ballons gonflables à des diamètres différents permettant d’obturer l’urètre et d’améliorer la continence à l’effort.
- Indiqués pour les incontinence modérée, ils donnent 30% de continence complète avec un recul de 6 à 22 mois, 70% de continence incomplète (maximum une protection par jour).
- Sphincter artificiel urinaire
- Le sphincter artificiel urinaire AMS 800 comprend 3 parties : un manchon qui obture l’urètre, un ballonnet de compensation, une pompe permettant l’ouverture du manchon pour la miction.
- Sa mise en place est indiquée dans les incontinences urinaires sévères. C’est le traitement de référence de l’incontinence urinaire par insuffisance sphinctérienne.
- Son taux de satisfaction est de 77% à 100%. Il y a un risque d’infection en moyenne de 7% et un taux de défaillance mécanique de 11%. Il nécessite une révision chirurgicale dans environ 30% des cas.
Dr Denis Bretheau