La lithiase se caractérise par la précipitation solide de solutés parfois différents (calcium, phosphates, oxalates, acide urique, …) formant ainsi un calcul du fait d’une concentration urinaire excessive à un temps t.
En France la lithiase urinaire concerne chaque année environ 2 millions de personnes, mais seuls 5 à 10% des calculs sont symptomatiques. Actuellement dans les pays industrialisés, les calculs rénaux représentent 90% des calculs urinaires.
Peu de calculs sont symptomatiques ; ils se manifestent alors essentiellement par des coliques néphrétiques. Le plus souvent, les calculs sont asymptomatiques révélés par une échographie faite pour des raisons diverses. Typiquement, l’échographie rénale met en évidence une image hyperéchogéne associée à un cône d’ombre postérieur. Cette hyperéchogénicité ne présume en rien de la nature du calcul.
L’échographie peut être complétée par une radio Abdomen Sans Préparation (ASP). Celle-ci peut confirmer le caractère calcique du calcul en montrant une image opaque et permettre de le localiser et d’apprécier sa taille. Au contraire la présence d’un calcul d’acide urique pur est plus difficile à détecter car ils sont radio-transparents. Il peut être alors intéressant de pratiquer une Urographie Intra Veineuse (UIV) pour le repérer (aspect radio-claire). Celle-ci est de toute façon pratiquée lorsqu’un traitement urologique est envisagé, pour vérifier la vacuité des voies excrétrices en aval du calcul. La mesure du pH urinaire peut renseigner sur la nature du calcul (pH acide dans les calculs d’acide urique, pH alcalin dans les calculs calciques).